Enfin, on retrouve de nombreuses représentations de bretzels en pierre ou en fer. Ainsi, en Alsace, la corporation des boulangers arbore souvent un bretzel sur l’enseigne suspendue au-dessus de leur boutique. Quelques exemples :
avec toi ma ptite découverte, suite à mon animation
"Idées Recettes du net", publiée sur @lesnewsdeluna.over-blog.com
Qui donc est le nouveau propriétaire de la plus belle maison de Locmaria, celle de la pointe de Kerbrat ? Tout ce paisible village du Finistère le guette depuis des semaines, et voilà que débarque Cathie Wald, une pimpante Strasbourgeoise. La cinquantaine, divorcée, caractère bien trempé, elle a décidé de prendre un nouveau départ en Bretagne, et d'ouvrir à Locmaria un restaurant de spécialités alsaciennes. La plupart des habitants sont ravis, mais certains voient son installation d'un mauvais œil – et ne tardent pas à lancer les hostilités. Après une soirée choucroute, un notable s'effondre, et Cathie est accusée de l'avoir empoisonné.
Une tentative de faire plier bagage à l'étrangère ?... Cathie n'est pas du genre à se laisser intimider. Et rien ne l'arrêtera pour prouver l'innocence de sa choucroute traditionnelle, quitte à se lancer elle-même sur les traces du coupable.
Nouvelle catégorie, j'espère qu'elle te plaira !! 😃
Lundi, le jour de la Lune
Le nom du premier jour de la semaine, le lundi, vient du latin "Lunis dies ". Cela signifie "Le jour de la Lune". La semaine commence par le lundi depuis le IIIᵉ siècle. Les chrétiens ont alors adopté le dimanche comme jour de repos, faisant du lundi le premier jour du retour au travail.
Avril Mauve ...
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L'expérience de Asch,publiée en 1951, est une expérience du psychologueSolomon Asch qui démontre le pouvoir du conformisme sur les décision d'un individu au sein d'un groupe.
Description de l'expérience :
En 1951, Asch invite dans son laboratoire un groupe d'étudiants (entre 7 et 9) de17 à 25 ansà participer à un prétendu test de vision auquel ont été soumis auparavant des sujets témoins qui n'ont eu aucun mal à donner la bonne réponse. Tous les participants sont complices de l'expérimentateur, sauf un. L'expérience a pour objet réel d'observer comment cet étudiant (le sujet « naïf ») réagit au comportement des autres.
Les complices et le sujet sont assis dans une pièce et on leur demande de juger la longueur de plusieurs lignes tracées sur une série d'affiches. À gauche, une ligne modèle, et à droite,3 autreslignes. Chacun doit dire laquelle de ces3 lignessur la droite est égale en longueur à la ligne de gauche. Ce que ne sait pas le sujet, c'est que, peu avant que l’expérience ne commence, l’expérimentateur a donné des instructions aux complices : au début, c'est-à-dire aux6 premiersessais, ils doivent donner la bonne réponse, mais lors des 12suivants, ils doivent donner unanimement une même fausse réponse. Le sujet « naïf » est l’avant-dernier à répondre. Asch reconnait que celui-ci est surpris des réponses énoncées par ses acolytes. Au fur et à mesure des essais, il devient de plus en plus hésitant sur ses propres réponses.
L'expérience est réitérée avec un seul comparse, lequel est positionné en premier. Après lui, plusieurs sujets ignorant le véritable objectif de l'expérience alignent également leur réponse sur celle de ce comparse. L'attitude de ce dernier "sûr de lui, avec une voix ferme" a une influence particulièrement marquée sur les réponses des sujets.
Les résultats de cette expérience montrent que la plupart des sujets répondent correctement sans influence extérieure, mais qu'ils se conforment à 37 % aux mauvaises réponses soutenues à l'unanimité par des complicesou par un comparse unique, et que 75 % des sujets se conforment au moins une fois. Les sujets sont même amenés à soutenir des réponses allant contre l'évidence et contre leur propre vue 3, pour affirmer par exemple que deux lignes ont la même longueur, alors que l'écart est très visible car supérieur à 5 cm. La situation créée pour contrôle montre un facteur d'erreur de 0,0045 % de la part des participants.
Les différents « sujets » de cette expérience ont fréquemment témoigné, interrogés dans l'après-coup, de leur sentiment de confusion, d'anxiété ou de stress. D'autres avaient refoulé ces émotions contradictoires et pensaient simplement s'être trompés.
Après l'annonce des résultats, le sujet attribue parfois sa piètre performance à sa propre « mauvaise vue ». Ceci rejoint dans une certaine mesure l'expérience de Milgramoù le sujet se décharge totalement de sa responsabilité (attitude et comportement) sur l'expérimentateur. Dans les deux cas, le sujet se dédouane de la responsabilité de ses décisions et de ses actes (facteur interne) sur un facteur externe.
Variantes :
L’expérience de Asch met en jeu différents facteurs. L’auteur s'est demandé ce qu’il peut se passer s’il fait varier certains paramètres :
la taille du groupe : on fait varier le nombre de participants de1 à 15 personnes. Asch remarque que, face à une seule personne, le sujet maintient son avis indépendant. Lorsqu’il est face à deux autres personnes, 14 % des sujets acceptent la mauvaise réponse. Quand l'avis émane de trois personnes, le taux de conformisme s’élève à 32 %. Asch conclut dès lors qu’un nombre de3 à 4 complicessuffit pour que le taux de conformisme plafonne. Celui-ci commence à baisser quand le nombre de complices dépasse 7 ;
l'unanimité du groupe : dans cette variante, le sujet « naïf » est soutenu par un partenaire de confiance. Dans une condition, ce partenaire était également naïf et dans l’autre, on lui avait demandé de donner les réponses correctes. Les résultats ont montré que lorsqu'il n'y avait pas unanimité parmi les complices, le taux de conformisme diminuait. En effet, les sujets « naïfs » s'émancipaient du groupe pour soutenir la réponse vraie, mais dissidente et contrariante pour le groupe ;
toutefois, ne sachant pas exactement si c’est la simple présence d’un autre partenaire ou l’exactitude de sa réponse qui joue un rôle dans la diminution du taux de conformisme, Asch teste une nouvelle condition. Dans celle-ci, le partenaire se détache de la majorité mais également du sujet « naïf » car il donne une autre mauvaise réponse. Les résultats montrent également une diminution du taux de conformisme ;
retrait d’un vrai partenaire : le sujet « naïf » se sent soutenu par le partenaire qui répond également correctement. Après quelques essais, on lui demande de se rallier à la majorité. Asch s'attend à ce que le sujet « naïf » maintienne son indépendance vis-à-vis de la majorité lorsqu'il est à nouveau seul. Les résultats montrent cependant que le taux de conformisme augmente à la suite de la perte du partenaire.
Autresfacteurs qui influencentle conformisme :
D’autres facteurs ont été identifiés comme pouvant également influencer le conformisme d’un individu.
Facteurs qui peuvent influencer le conformisme
Facteurs
Aspects étudiés
Stimulus
Ambiguïté
Caractéristiques du groupe
Taille
Attrait
Unanimité
Cohésion
Traits de personnalité
Besoin d’affiliation
Estime de soi
Personnalité de type autoritaire
Culture
Collectiviste ou individualiste
Réponse
Publique ou privée
Sexe
Masculin ou féminin
Ambiguïté du stimulus : Crutchfield (1955)a constaté que lorsque les sujets étaient face à des stimuli ambigus, cela augmentait leur taux de conformisme. En effet, lorsqu'ils pensent qu'ils ne sont pas compétents, les sujets ont moins tendance à affronter la majorité. Toutefois, dans le cas de l’expérience de Asch, le stimulus avait été testé auparavant et avait été reconnu comme non ambigu.
Caractéristiques du groupe : en plus de la taille et de l’unanimité du groupe, son attrait ainsi que sa cohésion peuvent également expliquer le conformisme.
L'attrait du groupe : plusieurs auteurs ont mis en avant qu’un individu qui se sent attiré par un groupe, aura plus de chance de se conformer auxnormesqu’il préconise.
La cohésion du groupe : lorsqu’un groupe est très cohésif, il a également plus d’influence sur ses membres, ce qui peut expliquer un plus haut taux de conformisme.
Besoin d’affiliation : certains auteurs ont montré que plus lebesoind’affiliation (besoin de se faire aimer des autres) est important pour un individu, plus il se conformera. Il en est de même lorsqu’il a une faibleestime de soiou lorsqu’il accorde une grande importance à l’harmonie sociale, aux rapports interpersonnelset à son imagecar il craint la désapprobation sociale.
Personnalité de type autoritaire : plusieurs auteurs ont mis en évidence que les individus qui ont une « personnalité autoritaire » seraient plus sensibles à l’influence sociale. Leur volonté de respecter les conventions, les normes et le pouvoir pourrait expliquer cette tendance.
Culture : selon plusieurs auteurs, le conformisme peut varier selon lacultureet plus précisément si la culture est individualiste ou collectiviste. Selon Triandis, les cultures collectivistes mettent l’accent sur l’importance du groupe comme entité et attachent peu d’importance au développement d’une personnalité autonome. Ceci permet d’expliquer pourquoi le conformisme n’est pas perçu comme une réponse à la pression sociale, mais comme un signe de maturité, en accord avec leurs valeurs. En effet, le conformisme témoigne du fait que la personne est responsable et consciente de son lien avec la communauté. Les cultures individualistes mettent quant à elle l’accent sur l’initiative individuelle et l’indépendance d’esprit qui importent beaucoup dans la culture nord-américaine par exemple. Whittaker et Meadeont répliqué l’expérience de Asch dans plusieurs pays et ont découvert des taux de conformisme assez similaires (31 % au Liban, 32 % à Hong Kong, 34 % au Brésil, 51 % chez les Bantous du Zimbabwe). Cependant, les répliques mises en œuvre 20 ans plus tard ont montré moins de conformité.
Réponse : lorsqu’ils doivent répondre en présence des autres (publiquement), les individus ont une plus grande tendance à se conformer que lorsqu’ils peuvent écrire leurs réponses en privé.
Sexe : Eagly et Carliont mis en avant que les femmes avaient légèrement tendance à se conformer davantage que les hommes.
L’œuf ou la poule ? Lequel est arrivé en premier ?
Très ancien, le « paradoxe de l’œuf et de la poule » soulève de nombreux questionnements d’ordres philosophique et scientifique. Impossible à résoudre pour certains, réponse tranchée pour d’autres, le sujet n’obtient pas de consensus. Si la science semble avoir penché en faveur de « l’œuf en premier » — notamment avec la théorie de l’évolution de Darwin et la génétique de Mendel —, une étude israélienne apporte des réserves sur la certitude.
Alors que des réponses sont encore apportées par la communauté scientifique, le « paradoxe de l’œuf et de la poule » est en fait très ancien. Il vient du fait qu’aucune réponse ne serait satisfaisante ni logique. Si l’on répond « l’œuf », alors on se demande qui a pondu cet œuf. Si l’on répond « la poule », alors on se demande comment elle a pu naître, si ce n’est d’un œuf. Lorsque deux événements semblent à la fois être la cause et l’effet l’un de l’autre, il est alors inconcevable de comprendre que l’un d’eux ait pu précéder l’autre.
Si elle paraît simpliste, cette question traite pourtant de l’origine du monde (ou cosmogonie) et oppose donc deux camps. Aristote défend l’idée (finaliste) que la cause finale (la poule) est la raison d’être de tout (œuf compris). La poule serait arrivée en premier et l’œuf n’est rien d’autre qu’une poule en puissance. Pour lui, la « logique » précédemment évoquée s’oppose forcément à la chronologie d’un œuf précédant une poule.
« L’homme engendre l’homme », avait-il dit, niant toute théorie de l’évolution. Ce que Diderot rejette dans Le Rêve d’Alembert (1769) : « Si la question de la priorité de l’œuf sur la poule ou de la poule sur l’œuf vous embarrasse, c’est que vous supposez que les animaux ont été originairement ce qu’ils sont à présent. Quelle folie ! ».
Une question qui appelle d’autres questions
Une étude de 2015 suggère que la question n’est pas un paradoxe au sens biologique du terme, et qu’une définition précise de la question et l’examen des mécanismes sous-jacents possibles de l’évolution offrent une solution. « À partir de quel moment peut-on parler de poule ? », serait la vraie question à se poser et deux réponses restent possibles.
Si la spéciation — formation d’une nouvelle espèce — s’opère par mutations génétiques aléatoires dans l’embryon, alors l’œuf est le premier. Mais si l’on considère l’épigénétique comme un moyen de transmettre des changements adaptatifs chez une espèce, alors la poule est la première. Les auteurs de l’étude posent alors la question suivante : « Où le changement génétique a-t-il pris naissance, dans le soma de la poule, ou du coq, dans les œufs de sa mère ou dans le sperme de son père ? ».
« La première poule a dû être dérivée d’un embryon génétiquement identique »
Sur cette question, la science semble unanime : l’œuf a précédé la poule. D’une part, les premiers œufs retrouvés datent d’environ 190 millions d’années, donc avant l’apparition des gallinacés, probablement issus d’un œuf pondu par un autre animal. Ces œufs primitifs venaient des dinosaures, connus comme les ancêtres des premiers oiseaux. En outre, « nous pouvons être certains que les ancêtres de la poule ont tous eu des œufs comme stade initial de leur vie, non seulement depuis les dinosaures, mais aussi depuis l’époque où ils étaient des poissons [du clade des crossoptérygiens] », explique à Trust My Science le professeur en génétique évolutive John Brookfield, de l’université de Nottingham.
La question de savoir si la poule a précédé l’œuf n’a donc de sens que si l’on compare la poule adulte à l’œuf de poule. Roy Sorensen, philosophe à l’Université de Washington, évoque la notion intéressante de « pré-poule ». « L’idée est que Charles Darwin a démontré que la poule a été précédée par des poules limites et qu’il est donc simplement indéterminé de savoir où les pré-poules se terminent et où les poules commencent », écrit-il. Selon les lois de Mendel, un organisme est génétiquement fixé et la transition de pré-poule à poule n’a pu s’effectuer qu’entre une pondeuse et son œuf.
C’est d’ailleurs ce que confirme John Brookfield : « S’il y a eu un premier oiseau qui répondait à la définition de la poule, alors cette première poule a dû être dérivée d’un embryon génétiquement identique. Cet embryon se serait trouvé à l’intérieur d’un œuf et, en ce sens, l’œuf (c’est-à-dire l’œuf de poule) a précédé la poule. De même, s’il y a eu un premier dinosaure adulte, alors ce dinosaure a dû se développer à partir d’un embryon génétiquement identique à l’intérieur d’un œuf ». Voilà qui pourrait clore le débat.
La théorie de l’évolution appuie d’ailleurs cette idée : la première poule n’a pas pu apparaître telle quelle et a forcément été précédée d’un œuf de poule. En revanche, il est difficile de savoir avec exactitude de quand date ce premier œuf de poule, même si les premiers poulets domestiques datent d’il y a environ 7000 ans.
« La découverte des mécanismes épigénétiques pourrait soutenir le scénario de la poule en premier »
Selon la même étude de 2015, le cas de la « poule d’abord » implique des mécanismes évolutifs similaires à ceux envisagés par Lamarck, 50 ans avant la publication des travaux de Darwin. Selon Lamarck — qui ne s’oppose pas à la théorie de l’évolution, bien au contraire —, les organismes s’adaptent en développant de nouvelles variantes en réponse à des environnements changeants. Ces nouveaux traits adaptatifs deviennent héréditaires et le tout est transmis à la descendance.
Parce qu’elle semble s’opposer à la génétique de Mendel et parce qu’aucun mécanisme permettant l’hérédité des caractères acquis n’était connu, la théorie de Lamarck a été considérée comme totalement fausse pendant 200 ans. Cela étant, « ces dernières années, la découverte et la caractérisation des mécanismes épigénétiques qui permettent la transmission de caractères somatiques acquis à travers les générations pourraient soutenir le scénario de la poule en premier », écrivent les auteurs.
Une piste plausible (mais non démontrée) pourrait être celle où le changement épigénétique est d’abord transféré tel quel du soma (de la poule) à la lignée germinale (des œufs), et à un stade ultérieur, il est assimilé et remplacé par un changement génétique.
En fin de compte, le dilemme initial de « l’œuf ou de la poule » n’est donc pas vraiment un paradoxe, puisque des explications scientifiques peuvent être apportées par l’évolution. Chaque changement évolutif pourrait correspondre soit à un monde darwinien pur, dans lequel l’œuf aurait précédé la poule, soit à un monde lamarckien, dans lequel la poule aurait été la première. Le domaine de recherche est encore très actif, et un long chemin reste à parcourir avant de pouvoir évaluer la contribution des processus épigénétiques à l’évolution.