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2023-08-11T12:24:35+02:00

Ton 06 ?

Publié par luna

 

 

 
Abonnés du téléphone : priés de
désigner en 1897 leurs correspondants
par leur numéro
(D’après « Les Annales politiques et littéraires », paru en 1897)

Publié / Mis à jour le LUNDI 14 NOVEMBRE 2022, par REDACTION

 
 
 
C’est en 1897, dans une société ne comptant alors qu’un nombre restreint d’abonnés au téléphone, que le gouvernement enjoint les usagers de ne plus désigner les correspondants avec lesquels ils souhaitent entrer en communication, que par leur numéro, et non leurs coordonnées postales. Un bouleversement raillé par un chroniqueur du temps qui y voit en outre une nouvelle forme d’esclavagisme.

La circulaire émanait de Jean-Baptiste Delpeuch, alors sous-secrétaire d’État au Commerce, à l’Industrie et aux Postes et Télégraphe dans le gouvernement Jules Meline. Un journaliste des Annales politiques nous explique qu’adressée à tous les abonnés du téléphone, elle n’est pas, il faut bien l’avouer, sans avoir causé à ces derniers une inquiétude dont l’honorable sous-secrétaire d’Etat sera le premier, nous en sommes convaincus, à comprendre les motifs. Le document dont il s’agit apporte, en effet, deux nouveautés notables.

Voici la première : « Vous voudrez bien, est-il enjoint aux abonnés, lorsque vous demanderez une communication avec un abonné directement relié à un bureau de Paris, indiquer, non plus le nom et l’adresse de votre correspondant, mais le numéro sous lequel ce dernier sera inscrit dans la liste. »

 

C’est-à-dire, par exemple, explique notre chroniqueur, que si vous désirez communiquer avec M. Durand, avenue des Champs-Elysées, vous ne direz plus à la téléphoniste : « Donnez-moi M. Durand, avenue des Champs-Elysées. » Elle ne comprendrait pas. Elle ne connaît pas M. Durand et ne sait pas s’il existe des Champs-Elysées. Elle n’a aucun moyen d’acquérir ces renseignements qui lui manquent. Vous devrez donc prendre votre liste des abonnés, espèce de Bottin que l’administration vous aura fourni, et y chercher le numéro sous lequel est inscrit M. Durand.

Vous objectez que vous n’avez pas ce volumineux bouquin dans votre poche, que vous perdrez un temps précieux a le retrouver dans vos papiers ou dans votre bibliothèque, et ensuite à le feuilleter pour y découvrir l’indication exigée. C’est votre affaire ! Pas de numéro, pas de communication. Ce n’est pas tout. Vous aurez soin de l’énoncer, ce numéro, « lentement et distinctement », attendu que les téléphonistes ont parfois l’oreille dure, « et en le décomposant en deux groupes dont le premier comprend les trois premiers chiffres », car ces demoiselles pourraient s’embrouiller dans cette arithmétique.

Si vous vous y embrouillez vous-même, si vous oubliez un chiffre pendant le temps que vous attendrez qu’on ait daigné répondre à votre appel, eh bien ! Vous reprendrez votre Bottin et tout sera à recommencer. Mais vous aurez la satisfaction de savoir que vous avez, « en simplifiant le service, contribué à l’accélérer ».

De cette louable préoccupation de la rapidité du service vous aurez une autre preuve, lorsqu’au lieu de demander une communication vous serez prié d’en recevoir une. C’est le second point de la circulaire. « Il est essentiel, y lisons-nous, de répondre dès le premier appel du bureau, sinon la téléphoniste qui a fait l’appel se retire et avertit l’appelant de la non-réponse de l’appelé. » Vous voilà donc condamné à vivre en tête-à-tête avec votre appareil, sans oser même passer un instant dans une autre pièce de votre appartement. Il ne suffira pas de préposer au téléphone un employé spécial, — ce qui déjà augmenterait singulièrement les frais ; avant qu’il ait eu le temps de vous aller quérir, la téléphoniste sera rentrée sous sa tente. Et tout sera perdu par un retard de quelques secondes.

Vous n’aurez aucun recours. « Si plus tard, dit la circulaire, celui-ci (l’appelé) se présente à l’appareil, il ne trouve plus aucun correspondant, et, s’il appelle à son tour, la téléphoniste qui lui répond et qui n’est pas celle qui l’avait sonné, ne peut lui fournir aucun renseignement. » Vous êtes prévenu : inutile d’insister. Comment voulez-vous que l’administration accélère le service, si elle perd son temps à répondre aux abonnés ? La véritable simplification est de ne pas les écouter.

Telles sont les mesures qui, si nous les avons exactement interprétées et si elles sont maintenues, vont achever de rendre enviable l’existence de l’abonné du téléphone ! Cette invention a déjà contribué à accroître le nombre des maladies nerveuses ; elle nous rendra fous. M. Delpeuch est un homme de progrès !

                  Les demoiselles du téléphone au sein d’un bureau téléphonique parisien en 1904

 

Et savez-vous quelles seront les conséquences de ce nouveau régime ? Il amènera un changement radical dans les habitudes de la vie civilisée. Voici, si l’on en croit Bill Sharp, comment seront rédigés, l’année prochaine, les échos mondains :

« Hier, nous dînions chez nos vieux amis, les 102,93 ; soirée charmante, animée, égayée par une foule de jolies femmes et de personnalités bien parisiennes. Qui citerai-je ? A la droite de la maîtresse de la maison, le célèbre académicien 88,05, qui contait son voyage en Palestine ; à sa gauche, le vieux général 56,720, toujours vert malgré les ans. Puis, remarqué, çà et là, 202,35, le jeune romancier psychologue, et notre éminent confrère 43,102, discutant âprement le cas de ce pauvre prince 36,001, dont la femme est partie avec un tzigane du restaurant 58,12 ; la toujours belle Mme 70,619, en corsage de velours vert-macchabée ; la jolie petite comtesse 26,569, toute en velours noir pailleté ; et d’autres dont j’ai oublié les chiffres.

« Après le dîner, merveilleusement servi par 207,12, l’ancien chef de l’empereur de Russie, une soirée réunissait l’élite du monde artistique et littéraire ; on a entendu successivement Mlle X..., de la Comédie-Française (impossible de la nommer autrement, elle n’a pas encore le téléphone, mais vous voyez qui je veux dire), puis Félix 110,025, dans ses monologues. On s’est séparé très tard, en se donnant rendez-vous au mois prochain. Il est rare de trouver ainsi réunis les matricules les plus estimés de l’Annuaire des téléphones. Terminons en annonçant les fiançailles du capitaine 27,110 avec Mlle 105,17. Ce mariage unit les familles 40,271, 54,106 et 112,95. Tous nos compliments aux jeunes fiancés. » Source

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2023-08-10T22:32:00+02:00

LOL...

Publié par luna

 

" Il faut rire de tout, c'est extrêmement important : C'est la seule humaine façon de friser la lucidité sans tomber dedans " Pierre Desproges

 

 

 

 

 

 

 

 " Le rire est le propre de l'homme, le savon aussi "... Philippe Geluck

 

 

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2023-08-10T10:46:31+02:00

La balle au bond ...

Publié par luna

Très bon souvenir ... Lorsque je travaillais dans un bar en majorité fréquenté par des marins-pêcheurs, un jour un d'entre eux m'a invité à venir sur son chalutier.. Privilège !! Car je sais pas si tu le savais un pêcheur n'accepte jamais de nanas sur son chalut... Malheur !! 👹.. Bref.. J'ai eu l'occasion de voire (pour de vrai) un petit "cheval de mer" prit dans les filets, adorable p'tit hippocampe ..

En allant sur le blog de "Bernies" , j'ai eu l'occasion de lire un de ses articles qui m'a donné envie d'en savoir plus sur ce p'tit poisson fascinant..

By Bernieshoot

 

 

Comment se reproduisent les hippocampes ?
hippocampe

L’hippocampe est un être vivant fascinant, non seulement en raison de sa morphologie et de sa taille, mais aussi pour son mode de vie assez exceptionnel. Chez ce poisson, le mâle détient un rôle très important dans la reproduction puisque c’est lui qui porte les petits et qui accouche d’eux. Zoom sur cette merveille de la nature, ce phénomène unique au monde qui continue d’impressionner les scientifiques.

Qu’est-ce qu’un hippocampe ?

L’hippocampe que beaucoup appellent aussi  » cheval de mer  » est un poisson dont la partie supérieure ressemble à un cheval. La partie inférieure est enfermée dans une cuirasse et est dotée d’une queue pareille à celle d’un singe. Les yeux de l’animal sont amovibles à l’instar de ceux d’un caméléon. Comme un kangourou femelle, une poche est installée sur le ventre afin de produire les œufs et porter les petits. Cette forme atypique n’affecte pas le côté poisson de l’hippocampe car  il dispose de branchies et de nageoires. Il vit et se déplace entièrement dans l’eau durant ses 2 à 4 ans d’existence. Il en existe une trentaine d’espèces et les tailles à l’âge adulte varient de 7 à 12 cm. Très rarement le dragon des mers feuillu, une espèce originaire d’Australie atteint les 30 cm à l’âge adulte.

Mode de vie d’un hippocampe

Grâce à sa nageoire dorsale et à sa queue préhensile, l’hippocampe s’accroche aux algues lorsqu’il ne se déplace pas. Il se tient toujours verticalement même lorsqu’il nage. Pour se nourrir, ce poisson chasse les crustacés qui vivent autour des algues et des coraux. Il les aspire avec sa bouche qui ressemble à une paille. L’hippocampe passe la majeure partie de son temps à chasser puisque les crustacés qu’il avale sont très petits et lui n’a presque pas d’estomac.

Dans les fonds marins, ce poisson atypique est vulnérable puisqu’il ne peut pas se défendre face à ses ennemis. Il nage lentement. Sa seule technique pour se protéger est le camouflage. Tel un caméléon, ce poisson peut emprunter les couleurs de son environnement et passer inaperçu aux yeux de ses potentiels prédateurs comme les grenouilles, les requins et les raies. Le camouflage lui est aussi d’une grande aide pour chasser sa nourriture.

L’accouplement chez les hippocampes

Les hippocampes sont assez spéciaux comme poisson puisqu’ils font la parade avant l’accouplement. Cette parade n’a pas lieu à la même période chez les espèces. Dans la Méditerranée par exemple, la reproduction survient d’avril à octobre. En Atlantique, elle a lieu de mai à septembre. Tout commence par une sorte de ballet aquatique durant lequel, le couple se tourne sur lui-même pendant plusieurs minutes. Ensuite, ils se mettent joue contre joue et s’enlacent.

Le but de cette étape est de pouvoir se faire passer l’excitation. Le couple peut rester ainsi pendant presque 30 minutes. Ensuite, la femelle donne les œufs au mâle en les transvasant dans sa poche incubatrice. La fertilisation a lieu durant cette opération. C’est le papa qui va les porter jusqu’à leur éclosion. Après cet accouplement, la femelle part dans son coin pour se reposer et elle ne sera plus concernée par la venue au monde de ses petits.

Les étapes les plus importantes de la reproduction des hippocampes

reproduction hippocampeAprès l’accouplement et la déposition des œufs dans la poche incubatrice de l’hippocampe mâle, celui-ci les couve pendant environ 28 jours. Après leur éclosion, les petits restent encore dans la poche de leur papa pendant quelques jours. Ils atteignent les 5 mm au moment où ils sont expulsés de leur zone de confort. Pour ce faire, l’hippocampe cherche un endroit tranquille dans les fonds marins et s’accroche à un support. Les petits sont expulsés par petits groupes jusqu’à ce que la poche disparaisse totalement.

Chaque petit hippocampe qui naît est livré à lui-même. Leur géniteur n’a plus aucune responsabilité envers eux. Il est d’ailleurs épuisé par l’accouchement et repart dans son coin pour se ressourcer. Les nouveau-nés sont dotés d’une poche appelée «  vitaline » qui leur permet de se nourrir pendant un certain temps avant de devoir trouver eux-mêmes de quoi manger. Ils deviennent adultes au bout de huit mois et peuvent à leur tour se reproduire. Précisons qu’à chaque reproduction, un couple d’hippocampes peut donner naissance à quelques dizaines de petits. Chez certaines espèces comme l’hippocampe moucheté, un mâle peut recevoir et donner naissance à des centaines d’œufs. Source

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2023-08-10T08:16:20+02:00

Picasso des Airs !!

Publié par luna

 

 

Empêché d’atterrir, un pilote de la Lufthansa trace un pénis dans le ciel

Fin juillet, le pilote d’un vol reliant Francfort à Catane n'a pas reçu l'autorisation d'atterrir sur l'aéroport sicilien à cause de la météo. Le pilote a alors effectué un parcours en forme de pénis, mais, contrairement à ce qu'ont affirmé plusieurs médias, il s'agirait d'une coïncidence.
Le pilote a tracé un pénis dans le ciel à l'attention des contrôleurs aériens © capture d'écran Flighradar24

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2023-08-09T11:33:01+02:00

Radio-Breizh and Co... (Dimanche en Zic) La 28ème !!

Publié par luna

 

Ici...

Oup's .. j'ai complètement oublié "Dimanche en Zic" !!

I'm Sorry 😥

J'ai horreur de planifier, des contraintes, des promesses, des "il faut que" ..

 Bref.. Je vis au jour le jour !! 🙃

Certains (es) pensent que c'est pas bien, mais j'm'en fou ! C tout moi ! 😉

... Bon revenons à nos....

... Pour me faire pardonner 2 Animations en 1 !!

L'occasion de découvrir mon nouveau logo..

Et 28ème Edition de ...

 

 

Le lundi 28 février 1972, Alan Stivell (né Alain Cochevelou en 1944, fils de Georges, qui ré-imagina la harpe celtique dans les années 1950) était à l’Olympia pour un concert mythique à l’origine de la « vague » bretonne et celtique qui allait déferler sur la France et ailleurs.
 

La musique bretonne s’invite à l’Olympia


Ce concert a eu lieu dans le cadre d’un Musicorama proposé par Lucien Morisse, directeur des programmes d’Europe 1. Pour en saisir toute l’importance, il faut donner une partie de la liste de ceux qui sont passés dans cette émission : Leonard Cohen, Peter, Paul and Mary, Simon & Garfunkel, the Band, the Byrds, Chuck Berry, Jimi Hendrix, Sly and the Family Stone, Janis Joplin, Judy Collins, Pete Seefer, Joan Baez, Richie Havens, Buffy Sainte-Marie…

Une foule enthousiaste se pressait à l’Olympia, des gwenn ha du furent brandis ; il y avait dans la salle à la fois des amateurs de folk et de très nombreux Bretons de Paris et de la région parisienne. Sur la scène, bouillants d’énergie, Alan Stivell : chant, harpes celtiques, flûte irlandaise, bombarde ; Gabriel Yacoub : guitare, dulcimer, banjo, chant ; Rene Werneer : fiddle (peut-être aussi dulcimer) ; Pascal Stive : claviers ; Gerald Levasseur : basse ; Henri Delagarde : violoncelle ; Dan Ar Bras : guitare électrique et acoustique ; Michel Santangeli : batterie ; Serj Parayre : caisse claire écossaise ; Mik Le Biz : bombarde ; Michel Clec’h : flûte.

Alan Stivell à L’olympia – album live de 1972 © Universal – tous droits réservés. Sorti en mai 1972, l’album live du concert de Stivell connut un immense succès dès sa sortie. Il s’en serait vendu environ 150 000 exemplaires en un an, et plus de 2 millions depuis.

Alan Stivell à L’olympia – album live de 1972 © Universal – tous droits réservés. Sorti en mai 1972, l’album live du concert de Stivell connut un immense succès dès sa sortie. Il s’en serait vendu environ 150 000 exemplaires en un an, et plus de 2 millions depuis.


Le live enregistré à cette occasion rend bien compte du plaisir ressenti ce soir-là par le public, qui applaudit à tout rompre, y compris pendant certains airs. Treize titres figurent sur le 33 tours – ce sont tous, à l’exception du premier, des airs traditionnels arrangés par Stivell : The Wind of Keltia, le très rock Pop Plinn, An Dro, The Trees They Grow High, An Alarc’h (chant de guerre en dialecte de Cornouaille issu du Barzaz Breiz), An Durzhunel, Telenn Gwad, The Foggy Dew (chant en l’honneur des combattants de l’indépendance irlandaise, écrit en 1919), Tha mi sgith, The King of the Fairies, Kost ar c’hoad, la fameuse Suite sudarmoricaine (introduction musicale suivie de la chanson presque paillarde Pardon Spezed) ; et puis, bien sûr, c’est lors de cet Olympia que fut chanté et enregistré Tri Martolod, devenu un véritable tube par la suite, diffusé en radio et chanté à la télévision, souvent demandé ou espéré par le public des concerts de Stivell. Il s’agit d’une ronde à trois pas que l’on rencontre sur toute la côte de Bretagne et plus particulièrement en Sud-Cornouaille. C’est l’histoire de trois jeunes marins partis vers Terre-Neuve qui se transforme en dialogue amoureux avec une servante avec qui le narrateur, pauvre, souhaite se marier. C’est adolescent que le chanteur a découvert cette chanson, recensée par Polig Montjarret sous le titre Tri-ugent martolod (60 marins) dans son recueil d’airs pour cornemuses. Alan l’a adaptée avec cette introduction à la harpe celtique cordée métal si caractéristique et la voici interprétée face à ce public qui se l’approprie immédiatement, avec joie.

 

La vague Stivell


Pendant le concert, les spectateurs s’étaient presque tous mis à danser, bien que la salle de l’Olympia ne fût pas prévue pour cela et la fête se poursuivit dehors. Dans Racines interdites, Alan Stivell a développé son analyse du concert : « Avec les chansons traditionnelles entendues au cours de sa jeunesse et dont on n’a cessé de lui dire qu’elles étaient vieillottes, niaises ou dépassées, le peuple breton est sur la scène de l’Olympia, dans un endroit reconnu, à la mode […]. Choc psychologique : les jeunes Bretons, attirés par les musiques américaines ou anglaises, réalisent que la musique bretonne les vaut, qu’on peut aussi chanter en breton. Les vieux tabous s’estompent. Un monde refoulé resurgit à grands pas. » De même, il confiera plus tard que jamais, avant, il n’aurait pensé que le concert puisse avoir un tel impact non seulement sur les Bretons, mais aussi sur le public français en général.

Couverture du magazine Best de 1973.Telles les plus grandes stars de l’époque, Alan Stivell enchaîne les interviews et apparaît en couverture de plusieurs magazines. Ici, il fait la une du magazine Best un ancien magazine musical français spécialisé dans le rock.

Couverture du magazine Best de 1973.Telles les plus grandes stars de l’époque, Alan Stivell enchaîne les interviews et apparaît en couverture de plusieurs magazines. Ici, il fait la une du magazine Best un ancien magazine musical français spécialisé dans le rock.

 

La vague – la vogue – de la musique bretonne et celtique était lancée. Dès le mois de mai, l’album live sortit et connut un immense succès ; selon Yann Brekilien, il s’en vendit environ 150 000 exemplaires en un an. Et depuis, beaucoup plus (plus de 2 millions, indique Marie-José Cochevelou) ! Dès l’été, on commença à l’entendre et, à l’automne, Alan Stivell était connu du grand public partout en France. Des tournées à travers le pays suivirent, à travers le monde également, et de nombreux albums, dans lesquels le chanteur et musicien breton reste à la fois fidèle à la tradition et innove en permanence, avec de nouvelles harpes et de nouveaux styles musicaux. 

Ce « moment Stivell » exceptionnel permit à de nombreux autres artistes de suivre cette voie et popularisa considérablement non seulement la musique mais la culture bretonne et celtique. 

La façade de l'Olympia pour le concert anniversaire 1972-2012. © Anny Maurussane / culture.celtie.free.fr/ 40 ans après ce fameux concert de 1972, Alan Stivell revient à l’Olympia. Lors de cette soirée-anniversaire, se succèderont sur scène à ses côtés le bagad de Saint-Malo, René Werneer, Dan Ar Braz, Nolwenn Leroy ou encore Robert Le Gall, Joanne Maclverb et Pat O' May.

La façade de l'Olympia pour le concert anniversaire 1972-2012. © Anny Maurussane / culture.celtie.free.fr/ 40 ans après ce fameux concert de 1972, Alan Stivell revient à l’Olympia. Lors de cette soirée-anniversaire, se succèderont sur scène à ses côtés le bagad de Saint-Malo, René Werneer, Dan Ar Braz, Nolwenn Leroy ou encore Robert Le Gall, Joanne Maclverb et Pat O' May.

J'm'en lasse pas !!

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2023-08-07T09:29:54+02:00

Hello Violet !!

Publié par luna

Ici...

Ma Participation à Lundi ...

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2023-08-05T09:54:25+02:00

La 43ème !!

Publié par luna

Pour la 43ème Edition du ...

Je te présente un artiste que j'ai découvert pour la rédaction de..

 

 

.. Bon, je sais je suis chiante, le thème devait être "La Renaissance", se sera pour la prochaine ! 😉

Jettes un oeil à droite de mon blog, il y a deux phrases qui me correspondent bien ! 😊

 

 

 

 Né en 1944 en France, Jacques Lucas commence à peindre dès 1963, alors qu'il poursuit des études supérieures d'Histoire de l'Art qui l'amèneront à passer 10 ans au Ministère des Affaires Culturelles. Parallèlement il acquiert une ancienne demeure dans la région de Rennes qui deviendra au fil du temps "La Maison Sculptée" .
          Autodidacte dans la pratique de son art, sa peinture et sa sculpture s'affirmeront au contact d' Edouard Pignon qu'il fréquente dans son atelier de la rue des Arts et de Robert Tatin qu'il rencontre régulièrement pendant plusieurs années dans sa maison de la Frénouze et qui inspirera ses premières sculptures et peintures.
      Il expose dès 1963 dans la région de Poitiers puis à Paris et en Belgique.

      A partir des années 70 jusqu'au début des années 80, il développe une technique de hachures des sujets et de l'espace, rappelant les trames du tissage qu'il pratique à cette époque.
      Vers 1980, il apprend seul le dessin académique. Il en résulte une centaine de portraits et paysages.
      Au début des années 90, son style s'affirme dans une sorte de figuration assujettie aux techniques et matériaux employés ( pastels et pigments écrasés , fixés en plusieurs couches ).
      En 1993, il quitte "La Maison Sculptée" tout en y revenant 2 à 3 mois par an pour installer un atelier à Nice.
      A partir de 1995, les grandes séries de peintures prennent forme ( "peinture de texte texture de son", "les grandes séries noires", les vertébrales bleus", etc )
       Depuis l'installation de son atelier de Nice, création d'environ 3000 peintures dont une série de grands formats : 300 x 200 cm sur toile, ainsi qu'une série d'une trentaine de livres peints.
       Depuis fin 2008, Jacques Lucas travaille à nouveau dans son atelier de "La Maison Sculptée" en Bretagne.

     Thèmes principaux : les corps humains et animaux, leurs transformations, leurs combinaisons, transcriptions fugaces du réel, des phénomènes de la mémoire et de la conscience individuelle. Idée de nouvelle mécanique humaine plus adaptée aux changements de l'environnement planétaire.
       Jusqu'en 2006, Muriel Anssens a réalisé un inventaire raisonné au Musée d'Art Moderne et Contemporain de Nice.

Aborder par la peinture l’inconnaissable, que le concept ne saurait atteindre : tel semble bien être le projet que poursuit Jacques Lucas, avec une sorte d’ardeur farouche, portée par une irrésistible virtuosité. Du centre aux bords, du fond à la surface, le sujet de ses peintures émerge et s’impose comme la conséquence d’un ensemble vivant. Soumis à un processus de perpétuelle reconstruction, le corps lui-même devient l’espace de ces oeuvres saturées. Les clartés émotionnelles portées par les couleurs, volontiers dissonantes, viennent y nuancer les formes tourmentées, d’un modelé presque excessif, mises en place par le fusain et les oppositions noir/blanc. Dans cet éclairage baroque, le peintre formule une interrogation anxieuse sur la survie de l’homme et les formes qu’elle pourrait prendre, au risque pour la conscience individuelle de s’y diluer et de s’y perdre. Démiurge d’un chaos originel où se mêlent les règnes, il donne à voir les anamorphoses, et les métamorphoses inquiétantes, d’un être au devenir incertain.

Texte par Jacques Simonelli

 

 

Portrait lunaire (2001)

La main de Jean-Louis (2005)

 

P'tit bonhomme (1998)

Espaceserrures 1 (1999)

Espaceserrures 2 bleu (1999)

😂

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2023-08-04T22:54:00+02:00

Mon P'tit Journal

Publié par luna

 

A la découverte de la maison sculptée de Jacques Lucas

L’artiste devant son œuvre monumentale commencé en 1968

Une demeure à l’architecture singulière

Aucun panneau ne signale sa présence. Pour la découvrir au départ de Rennes, il faut arpenter la campagne bretonne en direction de Janzé puis, une fois passée la commune d’Amanlis, s’aventurer dans une voie sans issue. Au bord du chemin, une sculpture monumentale se dresse alors face aux visiteurs. Nous voilà arrivés à la maison sculptée, lieu de vie et véritable œuvre d’art du peintre et sculpteur Jacques Lucas.

Un artiste au parcours atypique

Depuis près de quarante ans, cette demeure à l’architecture singulière accueille chaque année un millier de curieux. L’artiste y résidant encore, certains hésitent tout de même à franchir le pas de peur de déranger. « Mais vous pouvez entrer, vous êtes les bienvenus ! », leur lance-t-il. Pas question en revanche de leur faire une visite guidée des lieux. « C’est en accès libre, indique-t-il. Je réponds parfois à des questions mais je ne veux pas non plus être emmerdé à longueur de temps. »

Un projet né d’un accident

Car bientôt octogénaire, l’artiste aspire désormais à la tranquillité dans cette ancienne demeure en ruines qu’il a rachetée en 1968 avant de la restaurer avec sa femme. Jacques Lucas travaillait alors au ministère de la Culture où il était chargé de recenser les monuments historiques en Bretagne. Il démissionnera sept ans plus tard pour lancer plusieurs entreprises. Mais au début des années 1980, un grave accident de la route est venu chambouler ses plans. « J’étais arrêté donc j’avais du temps et j’ai commencé la sculpture sur béton », raconte-t-il.

Une oeuvre réalisée avec passion

Pendant près de cinq ans, ce natif de Poitiers, où il a exposé pour la première fois en 1963, s’est alors lancé à corps perdu dans son projet un peu fou, ornant les murs et le jardin de sa maison de sculptures et de gravures. « Je suis autodidacte et j’ai fait ça au jour le jour sans véritable plan, indique Jacques Lucas. Je mettais le ciment que je mélangeais avec de la chaux aérienne le matin et je terminais ma sculpture le soir pour qu’elle soit robuste. »

Un héritage artistique

Une forme de « land art » dans lequel s’entremêlent des visages humains et des têtes d’animaux ainsi que des fleurs et des oiseaux. La mousse et le lierre ont depuis recouvert ces sculptures, donnant à cet ensemble labyrinthique un côté encore plus poétique. « J’aurais aimé poursuivre mais ma santé ne me le permet plus », regrette l’artiste, qui a quitté en 1993 sa maison sculptée pour ouvrir un atelier de peinture à Nice avant d’y revenir en 2019. « Et c’est ici que je finirai mes jours », assure Jacques Lucas, qui continue de peindre chaque jour. « Je dois avoir pas loin de 4.000 toiles ici », indique-t-il fièrement.

Un avenir incertain

À sa mort, il léguera son incroyable maison à la mairie d’Amanlis « qui décidera de l’orientation à donner. » « J’aimerais bien quand même que ça devienne une résidence d’artistes », suggère-t-il. Le lieu est en tout cas propice à l’inspiration.

La Maison sculptée, un sanctuaire de pierre et de sève

Nichée en Ille-et-Vilaine, à une trentaine de kilomètres de Rennes, la Maison sculptée se trouve à L’Essart, un lieu-dit d’Amanlis, à mi-chemin entre les Jardins Rocambole et la Roche aux fées.

La Maison est nichée au détour d’un chemin, entourée de champs, cachée par la verdure. Le silence n’est troublé que par un chien voisin qui aboit…

Et puis, soudain, on se trouve nez-à-nez avec les premières créatures de pierre, mi-sirènes, mi-totems, dont les visages tour à tour hypnotiques et narquois se cachent parmi les motifs et les volutes.

 

 

 

 

"Tableau du Samedi"

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Tableau du samedi

 

 

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2023-08-04T11:53:52+02:00

Tu en A ?

Publié par luna

 

En 1959, Maria Callas rend publique sa liaison avec le milliardaire Aristote Onassis, de vingt ans son ainé. On lui demande :
- Qu'est-ce qui vous a séduit chez Aristote Onassis ?
- Il est beau comme Crésus.
Une admiratrice dit à Marcel Achard :
- Je ne rate jamais une de vos pièces !
- Moi si, hélas...
-
Durant un cocktail, Zsa Zsa Gabor aborde un acteur :
- C'est fou ce que vous ressemblez à mon troisième mari !
- Et combien en avez-vous eu ?
-Deux.
Question à Oscar Wilde :
- Quelle est la principale cause du divorce ?
- Le mariage.
Pendant la révolution culturelle chinoise, les murs de Pékin furent recouverts d’affiches hostiles au général de Gaulle où celui-ci était traité de « chien d’Occidental ». Commentaire du général :
-C'est bien la première fois que je me fais traiter de chien par des Pékinois.
Picasso invite ses amis au restaurant La Colombe d’Or. Pour payer l'addition, il fait un petit dessin sur la note. Le patron lui dit :
- Merci, mais vous avez oublié de signer votre dessin.
-J'ai dit que j'invitais mes amis. Je n'ai pas dit que j'achetais le restaurant.
Un certain Dubois, qui par snobisme se faisait appeler « du Boÿs », participe à un dîner mondain. On apporte un plat de petits pois. Robert de Montesquiou se tourne alors vers le parvenu et lui dit :
-Cher monsieur du Boÿs, vous prendrez bien des petits poÿs ?
L'écrivain Willy dîne au restaurant avec un ami. Arrive un plat avec deux soles. Willy se sert en premier et prend le plus gros poisson. L'ami :
- Quel manque de savoir-vivre ! Si je m'étais servi en premier, j'aurais pris le plus petit.
- Alors de quoi te plains-tu ? Tu l'as !
Jeanne Lebaudy, alors dans la cinquantaine, est présentée au peintre Jacques-Émile Blanche. Celui-ci lui dit :
- Quel dommage que je ne vous aie pas connue il y a vingt ans. J’aurais aimé faire votre portrait.
-Pourquoi ? N’avez-vous donc plus de talent ?
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2023-08-03T22:42:00+02:00

Hello ! C Jeudi !

Publié par luna

 

 

 

 

 

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